Comment j’ai commencé le sport ?

Comment j’ai commencé le sport ?

20 octobre 2019 0 Par Lukas Marin

Septembre 2001, mes parents m’inscrivent pour la première fois à un club de sport. À l’époque j’avais un peu plus de quatre ans et demi. Par défaut et influencé par mon entourage, j’ai choisi le football. 

Les vagues souvenirs qu’il me reste de ce temps-là, se résument à des prières pour que l’entraînement soit annulé avant que j’y aille. Mais malheureusement cela arrivais 1 fois sur 20 entraînements. Étant petit et pas bien épais pour mon âge, je ne me suis pas bien intégré au club.

Deux ans plus tard, je décide d’arrêter le football, démotivé par l’ambiance du club. De ce fait, mes parents me demandent donc de choisir un nouveau sport. Sans idée particulière, je choisis le Karaté. Un mois plus tard, j’abandonne à nouveau. Complètement indécis de ce que je voulais donc faire par la suite, je suivis les conseils de ma mère et commence la natation.

Le sport qui a changé ma vie

Je vais avoir 7 ans et je commence donc les cours de natation. Étrangement, j’apprécie cette discipline. Une progression rapide se fait sentir tout au long de la première année. Mais le plus important, c’est qu’aller à mes cours ne me dérange pas tant que ça, j’y ai même pris du plaisir. 

À mes 9 ans je passe à la catégorie au-dessus, ce qui veut dire, plus d’entraînements et plus intensif. Ma progression devient de plus en plus intéressante et je m’en rends surtout compte pendant les cours de natation scolaire. J’ai développé une endurance et une aisance surprenante dans l’eau. Je me souviens que lord du brevet de 25 m en natation qui se passa en CE2, nous avions le droit de faire autant de longueurs que nous voulions. J’ai fait 850 m.

Aux alentour de mes 11 ans, je commence la compétition. Plus motivé que jamais, je m’entraîne dure, trois fois par semaine. Je commence à adopter la mentalité du compétiteur, et ça pendant deux ans environ.

Mais, à mes 13/14 ans, ça fait déjà 7 ans que je nage, et la lassitude commence à s’installer.

La traversée du désert

J’arrive vers la fin du collège et la motivation se dissipe peu à peu. Je ne vois plus l’intérêt d’aller se tuer à l’entraînement pendant 1 h 30, trois fois par semaine. Et oui, la natation n’est pas un sport très marrant, ça consiste surtout à se pousser toujours plus loin dans les tours pour faire descendre le chronomètre le plus bas possible. De plus, je nageais à l’extérieur que ce soit été ou hiver. Sous le soleil, le vent, la nuit, la pluie, la grêle ou la neige.

L’année se termine et tous mes amis d’entraînements arrêtent la natation. La motivation de dépenser autant d’énergie et d’utiliser beaucoup de temps à ça, s’est dissipé.

Je continus tout de même les années suivantes pour ne pas décevoir mes parents. Les entraînements deviennent de plus en plus difficiles. Je n’avais même pas le temps de sortir avec mes amis autant que je le voulais. Le samedi, le jour où tout le monde se retrouve, je termine les cours à 12 h 00 et enchaîne l’entraînement à 12 h 30 jusqu’à 14 h 00. Le temps de me changer et de rentrer, je mange aux alentours de 15 h 30. L’après-midi et déjà bien consumé.

Petit à petit, je participe à beaucoup moins de compétitions et je rate de plus en plus d’entraînements. Au lieu d’aller dans le bassin d’entraînement, je reste tranquillement dans les bassins chauds avec un ami à moi. Et ça, au moins un entraînement sur deux. Mon entraîneur me fais comprendre que je perds du niveau comparer aux autres qui s’entraînent tous les jours. Je suis tellement plus motivé, que ça rentre par une oreille et ça ressort immédiatement par l’autre.  

Le second souffle

Je continus dans cette situation pendant deux ans. Je continue de venir quelquefois par principe et pour essayer de préserver le niveau que j’ai durement acquis au fil des années. 

Mais, étrangement, lorsque j’arrive en classe de première, je commence à reprendre goût à la natation. Je me sens comme léger dans l’eau, mes mouvements sont fluides et mon corps glisse facilement. L’appréhension de devoir se forcer pour aller se fatiguer à l’entraînement n’est plus présente. Cette fois, c’est différent, non pas que les séances soient devenues facile, mais je commence à apprécier les sensations que procurent ce sport ainsi que l’effort qui va avec.

Mon état d’esprit a changé, et les raisons pour lesquelles je nage aussi.

Après une stagnation de niveau pendant approximativement deux ans, je recommence à gagner en niveau. Surtout que ma petite sœur s’est mise à la natation sportive également cette année-là, en tant que grand frère, il était de mon devoir de lui montrer l’exemple en re participants aux compétitions. 

Au fur et à mesure du temps, mes temps s’améliorent et rapidement. Alors que je nage que deux ou trois fois par semaine (passage du bac, code de la route, permis…) Je progresse plus rapidement que mes compères s’entraînant six à huit fois par semaine.

Pourquoi ? 

Prise de conscience

Les raisons pour lesquelles nous nous entraînions étaient juste différentes. Je nageais par passion du sport et ils nageaient uniquement pour la compétition. 

C’est à ce moment que j’ai pris conscience que lorsqu’on pratique un sport par passion, la progression devient bien plus rapide qu’une pratique sportive seulement par intérêt. Le stress des compétitions se transforme en excitation. 

Le besoin de motivation pour aller faire du sport disparaît lorsqu’on devient passionné, tout simplement, car on y va par plaisir et non pas par obligation.

Je continus la natation jusqu’à mes 18 ans, à ce moment, je termine mes années de lycée.

La natation et le sport en général sont devenus un mode de vie pour moi et il fallait que j’en fasse mon métier. Je décide donc de passer mes diplômes de maître nageur (BPJEPS AAN) et de coach sportif (BPJEPS AGFF) l’année suivante. Après 14 mois de formation, j’ai 19 ans et réussi les deux diplômes. 

Aujourd’hui, je vais avoir 23 ans et je suis toujours autant passionné par le sport. J’ai continué la natation de mon côté et j’ai décidé de tester d’autres activités comme la course à pied, le Trail, la musculation, le MMA et le street Workout.

La suite ?

Dans mes futurs articles, je vous partagerais plusieurs clés pour commencer le sport ainsi que du contenu un peu plus large, comme la mentalité à adopter, les erreurs à ne pas commettre, la santé et le bien-être.

Voilà, si vous avez des questions ou envie de partager votre propre expérience avec le sport, n’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous 😉.

Lukas

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