Progression grand écart après 7 jours
Mon ressenti
Après avoir terminé cette première semaine du défi grand écart en 60 jours, comme promis, je vous partage ma progression.
Pour commencer, je savais que j’aurais dû mal avec ce mouvement. J’ai toujours été très raide au niveau de l’ouverture de hanches. Donc je vous laisse imaginer la galère pour faire un mouvement comme le grand écart.
Je fais des séances de 30 minutes tous les jours et c’est vrai que ça prend pas mal de place dans la journée. Après, du au fait que je me suis fixé une limite de temps, je préfère mettre toutes les chances de mon côté.
Pendant les séances, je découvre une toute nouvelle sensation qui n’est pas forcément très agréable pour l’instant. Ayant l’habitude de faire plus de l’effort physique, la sensation des étirements n’est pas encore quelque chose que j’arrive à vraiment apprécier. Néanmoins, ce n’est pas une raison pour arrêter maintenant. Ce n’est pas au bout de sept jours que je vais réussir à apprécier une toute nouvelle discipline dans laquelle je suis novice.
Ma progression
Comme vous pouvez voir sur la photo ci-dessus, j’ai réussi à progresser un petit peu. Bien sûr, c’est encore bien loin du fameux Grand écart ! Mais il me reste encore 8 petites semaines pour m’y rapprocher le plus possible.
Les premiers jours, j’ai eu l’impression de progresser plutôt bien. Par contre, à partir du troisième jour, la progression s’est mise à freiner petit à petit. Bien que je varie mes séances, mes adducteurs ont plus de mal à s’étirer comme je le voudrais.
Évidemment, je ne pensais pas y arriver aussi vite, mais le fait que ma progression commence à stagner, m’inquiète un petit peu pour ce qui est de le réussir en 60 jours. Dans tous les cas, ce n’est pas ce qui va me démotiver pour autant.
Les séances grand écart
Jour 1
Tout d’abord, n’ayant pas beaucoup de connaissance pour l’instant dans le domaine des étirements les plus optimum pour le grand écart facial, je me suis renseigné sur Internet. En fouillant un petit peu, je suis tombé sur une séance de 30 minutes faite par Christelle Heitz.
C’est durant cette première séance que j’ai tout de suite compris que ça n’allait pas être facile. Le grand écart en 60 jours alors que je viens de commencer la souplesse va être difficile.
Comme vous pouvez le voir, je commence vraiment de loin. 😅
Mon dos est tout arrondi alors qu’il devrait être droit et mes genoux sont loin de toucher le sol.
Jour 2
Toujours dans la recherche d’information sur Internet, j’ai trouvé une vidéo d’une Américaine Alivia D’andrea qui fait une séance de 17 minutes.
Pour compléter cette séance de 30 minutes avec des mouvements appris la veille comme « la grenouille » ou encore « l’écrasement facial ».
La séance de Alivia a été un peu plus difficile et intense pour moi. Sûrement que je n’ai pas encore maîtrisé les bonnes techniques de mouvements.
Jour 3
Pour ce qui est de ce troisième jour, j’ai décidé de faire une séance seule en revoyant les mouvements appris les jours précédents.
Les muscles que j’ai décidé d’assouplir étaient :
- Les ischio-jambiers
- Les psoas iliaques
- Les quadriceps
- Les adducteurs
Jour 4
Encore une fois, je décide de faire ma propre séance, la même que la précédente pour voir si j’ai progressé.
Mes muscles sont toujours aussi raides, les étirements sont toujours difficiles, et je commence à comprendre dans quoi je me suis lancé.
Malgré tout, je finis la séance. Comme je l’ai évoqué dans l’article 7 raisons pour commencer le sport, c’est en faisant des choix difficiles qu’on obtient une vie facile
Jour 5
Avant de commencer cette cinquième séance, je suis un peu plus motivé que les deux jours précédent. Je recommence une fois de plus à faire ma propre séance.
En lisant quelques articles sur Internet, j’ai compris que pour éviter les douleurs lord des étirements, il fallait essayer de plus se concentrer sur sa respiration. Alors, après retour d’expérience, je peux vous dire que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais ça ne fonctionne pas trop mal.
Le but est de faire le vide dans sa tête pour réussir à détendre les muscles sollicités. Car lorsque l’on pense seulement à la douleur, nos muscles se contractent et ont donc plus de mal à s’étirer.
En fin de séance, j’ai eu l’impression d’avoir une petite progression qui commence à se faire sentir.
jour 6
Lord de ma sixième séance, j’ai voulu refaire la séance de Christelle Heitz (Cliquez ici pour la voir).
Cette fois-ci, la séance m’est paru plus simple à suivre, je commençais à connaître les mouvements qui y sont présents. En revanche, j’ai toujours énormément de mal à garder mon dos droit lord des phases d’écrasements (on peut le voir sur les photos 😅).
Jour 7
Fin de la première semaine ! Pour cette dernière séance, j’ai suivi une séance de 20 minutes proposé par Tom Merrick. Puis j’ai terminé avec 10 minutes d’étirements aux choix.
Cette séance avait une tout autre approche que les précédentes. Elle est beaucoup plus axée sur l’étirement de l’ouverture de hanche ainsi que des fessiers.
Encore une fois, je termine la séance avec beaucoup de mal, mais je ne lâche pas mon objectif de vue.
Car c’est dans l’inconfort que l’on devient plus fort, c’est la mentalité que j’ai adopté et qui me permet de terminer ce que j’entreprends.
Ma mentalité à propos du grand écart en 60 jours
Le grand écart est une position très avancée dans le domaine de la souplesse, du stretching ou du yoga. Elle est donc difficile à atteindre, surtout pour un novice pour moi qui n’est pas souple de base. Mais tout cela, je le savais déjà avant de me lancer dans ce défi du grand écart en 60 jours (cliquez ici pour voir la page en question). Par contre, une fois lancé dans le défi, c’est à ce moment que je me suis vraiment rendu compte à quel point ça n’allait pas être facile.
C’est compliqué pour quelqu’un comme moi avec l’esprit compétitif de se voir stagner autant sur une discipline. Ayant l’habitude de m’adapter rapidement dans n’importe quel type de sport, pour ce qui est de la souplesse, je tombe de haut. Je trouve ça ci frustrant de ne pas réussir des positions basique alors que je me donne au maximum. Je comprends maintenant le sentiment que toutes les personnes ont après avoir commencé quelque chose de nouveau dans le domaine de l’activité physique. Il faut avoir une mentalité d’acier pour rester sur la bonne voie et ne pas abandonner malgré l’absence de progression.
Après avoir commencé dans le domaine de la souplesse, du stretching et des étirements, je suis admiratif. Admiratif de toutes les personnes pratiquants de la danse, de la pôle dance, de la gymnastique, et même de la natation synchronisée. Devoir subir autant d’entraînement de souplesse avant de pouvoir exécuter certaines figures, demande une grande discipline.
Si vous avez des conseils de prêt ou de loin à propos du grand écart, n’hésitez surtout pas à les partager ! 😀
Découvrez la suite de ma progression en cliquant ici ! 😊
Matériel que je conseille pour ce challenge
Vous pouvez évidemment vous entraîner sans matériel, mais je vous recommande fortement d’utiliser un tapis (après retour d’expérience), celui-ci est parfaitement adapté à cette pratique ainsi qu’à toute autre pratique de stretching, yoga, etc. :
De plus, ayant pas mal souffert au niveau des talons pendant toute cette expérience, je vous recommande également des chaussettes de ski pour bien glisser sur le sol :